
Une collaboration France–Hong Kong pour initier les élèves à l’intelligence artificielle
Et si l’IA devenait un langage universel d’apprentissage ? C’est le pari audacieux d’une collaboration scientifique internationale portée par l’équipe CNRS en sciences de l’éducation dirigée par Thomas Deneux (Institut des Neurosciences Paris-Saclay, CNRS & Université Paris-Saclay) et l’équipe du Professeur Siu-Cheung Kong (The Education University of Hong Kong).
Cette initiative repose sur un programme d’enseignement novateur en intelligence artificielle à destination du secondaire, conçu autour d’outils concrets et interactifs comme la robotique éducative. Le logiciel AlphAI, développé par Learning Robots, y tient une place centrale, permettant aux élèves de piloter un robot et de comprendre visuellement et intuitivement des notions fondamentales de l’IA.
Déjà expérimentées dans une vingtaine de classes à Hong-Kong, ces activités pédagogiques ambitieuses ont été testées en avril pour la première fois dans des établissements français. L’objectif ? Valider la portée multiculturelle de ce programme éducatif sur l’IA.

Trois journées d’expérimentation ont ainsi été organisées :
- Le 4 avril, au Lycée Fustel de Coulanges à Massy (académie de Versailles), auprès d’élèves de seconde.
- Les 7 et 8 avril, au Collège Louise Michel de Clichy-sous-Bois (académie de Créteil), avec des classes de 5ᵉ et de 3ᵉ.
Ces ateliers ont été co-animés par une équipe de six chercheurs : Thomas Deneux et sa doctorante Marie Absalon, ainsi que Siu-Cheung Kong, Yin Yang, Wing Kei Yeung et So Sum Chow, venus spécialement de Hong-Kong pour l’occasion. Les élèves ont ainsi découvert, de manière ludique et interactive, des concepts aussi avancés que la rétropropagation ou l’apprentissage par renforcement, en les appliquant concrètement à travers la course de robots ou le suivi de ligne.

Les retours ont été extrêmement positifs, tant du côté des enseignants que des élèves. Ces expérimentations ont permis de confirmer la pertinence pédagogique et l’adaptabilité culturelle de ce programme, qui conjugue rigueur scientifique et accessibilité.
Mais le projet ne s’arrête pas là. Forts de cette première phase réussie, les deux équipes vont continuer à affiner le contenu du programme, avec l’objectif de l’étendre à un plus grand nombre de classes dès la rentrée prochaine.

En parallèle, l’équipe hongkongaise a donné une conférence à l’Université Paris-Saclay. Intitulée “Harnessing Generative AI for English Writing to Cultivate Self-Regulated Learning in Future-Ready Education”, elle a été présentée par Nicole Yin YANG et a exploré l’usage de l’IA générative pour stimuler l’autonomie des élèves dans l’apprentissage de l’écriture.
Chez Learning Robots, nous sommes fiers de voir AlphAI jouer un rôle clé dans cette initiative internationale. Une preuve de plus que l’intelligence artificielle peut devenir un levier puissant pour repenser l’éducation, ici comme ailleurs.
À lire également
Plongez dans l'IA avec nos ressources approfondies.
.webp)